Les différents types de saut
Ligne statique
Principalement utilisé pour de l'infanterie régulière, à cause entre autre de la très faible formation requise, la technique est trés simple. L'infanterie est larguée depuis un avion de transport à faible altitude, le parachute s'ouvre en sortant de l'appareil. Le parachute est non manœuvrable. L'avantage de cette technique est de permettre un déploiement massif et rapide sur une zone.
S.O.G.H.
(Saut a Ouverture commandée retardée à Grande Hauteur) ou H.A.L.O. jump (High Altitude Low Opening jump)
Technique utilisée par les groupes commandos, il permet, après ouverture à basse altitude, un déploiement rapide et discret d'un groupe au plus près de son objectif. Il est réalisé entre 1200 et 4000 mètres (en France), depuis des avions ou des hélicoptères, de jour comme de nuit.
S.O.G.T.H.
(Saut à Ouverture commandée retardée à Trés Grande Hauteur) ou H.A.H.O. jump (High Altitude High Opening jump)
Technique nécessitant la formation la plus complexe, ainsi qu'un matériel spécifique. Les commandos sont largués sous oxygènes depuis une altitude dépendant de la catégorie d'avion. L'ouverture du parachute s'effectue dès la sortie de l'appareil, permettant d'effectuer une D.S.V. (Dérive Sous Voile) afin de parcourir une distance allant jusqu'à une cinquantaine de kilomètres. Le groupe peut donc s'insérer furtivement sur une zone surveillé au radar par exemple sans faire détecter l'avion largueur. La difficulté vient principalement de la navigation sous voile, effectuée grâce à un GPS dans le meilleur des cas.
L.O.S.
(Largage Opérations Spéciales)
Technique proche de la ligne statique, à la différence que les groupes sont largués depuis 125m en opération, afin de limiter au maximum la dispersion et la vulnérabilité des parachutistes pendant la chute. Employée uniquement de nuit et sans guidage au sol, cette technique requiert une grande maîtrise puisque la marge d'erreur tolérée est inexistante.