Actuellement, chez Grèce, on utilise plutôt la forme « destinataire, ici émetteur ». Cela permet de savoir immédiatement si la conversation nous est adressée. L'effet négatif c'est que si on est pris dans autre chose, le temps qu'on mobilise notre attention sur la com entrante, on a de fortes chances que l'annonce du destinataire soit déjà passée.
Une chose que les DTB utilisaient hier soir était le mot clé « URGENT » à la fin de l'annonce, ce qui donnait : « destinataire, ici émetteur, URGENT ». J'ai trouvé ça très pratique et ça mobilise instantanément l'attention, même lorsque la com ne nous est pas adressée.
Je vais terminer par la forme des SITREP radios, et après je vous laisse parler. En général, un SITREP est composé de trois informations différentes :
« JE SUIS,
JE SAIS,
JE PEUX ».
- « Je suis », c'est ce que je suis en train de faire, l'action en cours et / ou le résultat de celle-ci, y compris les coordonnées du groupe.
- « Je sais », c'est tout ce que je sais de la situation, des forces en présence (nombre, position, action en cours).
- « Je peux », c'est ce que je suis capable de faire en fonction de la situation exposée.
« Commandement, ici LIMA, parlez ».
« Parlez LIMA ».
« Coordonnées actuelles 986 216, sommes en déplacement vers point POMI. Signalons véhicule type MRAP armé sur flanc droit. Sommes en mesure de le neutraliser ou de continuer vers objectif. Attendons consignes ».
Cette structure de SITREP s'adapte très bien à tout type de message. On peut avec la même structure demander une extraction, un appui-feu, une confirmation d'ordre, etc.
Parlez.
Maintenant…